alien tout en légumes !

Ma transformation: le végétarisme, le véganisme, le crudivorisme et la détox

Bonjour les amis et bien­ve­nue sur mon blog!

Aujourd’­hui, je vais repar­ler de mon style de vie et de ma trans­for­ma­tion. Cette histoire débuta il y a 14 ans, quand je me nour­ris­sais encore comme la plupart des gens. Au matin – des céréales petit déjeu­ner, pour le dîner et le souper – un plat chaud avec de la viande ou du pois­son ou des tartines.

Mais incons­ciem­ment, j’ai toujours été atti­rée par le végé­ta­risme. Quand j’avais 12 ans, j’avais même demandé à ma mère la permis­sion de deve­nir végé­ta­rienne, mais j’ai essuyé un refus. Elle pensait qu’elle savait ce qu’il y a de mieux pour moi et avait une peur bleue que j’attrape des carences ! Entre parenthèses, j’étais carencée et ma mère m’achetait très régulièrement des « bonnes » vitamines synthétiques à la pharmacie pour contrer mes états de fatigue, mes chutes de cheveux et mes tâches blanches sur les ongles !

Mais bon, depuis, l’idée du végétarisme avait un peu quitté ma tête au profit d’autres. Et des années plus tard, elle revint avec force ! Voici le récit de ma trans­for­ma­tion.

SOMMAIRE:

Le début du parcours – l’éveil de l’en­dor­mie

Je faisais régu­liè­re­ment le même rêve. Je me bala­dais dans une belle campagne verdoyante et rentrais dans une étable. Il y avait des vaches.

Tout d’un coup, je prenais conscience qu’elles allaient se faire abattre. J’es­sayais de les libé­rer, mais ce fut sans succès. Alors, je m’en­cou­rais de là les yeux pleins de larmes et me réveillais avec un senti­ment d’amer­tume sur le cœur…

Et un beau jour, alors que je regar­dais le film « Babe, le cochon berger » avec mes enfants, j’ai été attendrie par la scène, où une truie allai­tait ses petits porce­lets.

Voulant trou­ver une belle image sur le net, j’ai fait appel à mon vieil ami Google. Seule­ment, au lieu de trou­ver des images touchantes, j’ai été confron­tée à la dure et douloureuse réalité des élevages industriels !

Au fond de moi, je savais que la viande provient des animaux qu’on tue et je n’ai jamais aimé aller à la bouche­rie. Mais je n’au­rais jamais pu imagi­ner ne fut-ce qu’un pour cent de l’hor­reur que j’al­lais découvrir ! Inconsciente que j’étais !

Sur mon blog, éminem­ment posi­tif, je m’abs­tien­drai de parler de la condi­tion animale, mais si cela vous inté­resse, vous n’au­rez aucun problème de trou­ver des infor­ma­tions à ce sujet. Par exemple, le film « Terriens (Earth­lings) ». Mais, je vous préviens, il faut avoir les nerfs solides ! Moi, je n’arrive pas à regarder 5 minutes que je fonds en larmes comme une gamine !

Donc, ce jour-là, je suis deve­nue un niveau plus consciente que la base et quand mon mari est rentré du boulot au soir, il eut droit à: « Chéri, à partir d’aujourd’­hui, je ne touche­rai plus jamais à la viande ! » . Il fut débous­solé dans un premier temps, mais au fur et à mesure que je me docu­men­tais et lui four­nis­sais des argu­ments solides, il me donnait de plus en plus raison. Aujourd’­hui, il est flexi­ta­rien avec beaucoup de jus de légumes et de crudités au menu ! 

Pourquoi devient-on végé­ta­rien.ne ?

Une ques­tion, que beau­coup de gens doivent se poser… ou pas…

Le jour, où je suis deve­nue végé­ta­rienne, ce fut par compas­sion pour les animaux et je ne me posais aucune ques­tion quant à la justesse de mon choix sur le plan de la santé.

Suite à mon expé­rience, je sais qu’un passage radi­cal à un régime sans viande ne présente aucun risque, contrai­re­ment au passage au crudi­vo­risme. Le végé­ta­risme est certes plus sain que l’om­ni­vo­risme, mais il ne déclenche pas de réac­tion de détoxi­fi­ca­tion, vu que la nour­ri­ture cuite est toujours présente au menu et bloque toujours les proces­sus de détox impor­tants.

Donc, on peut deve­nir végé­ta­rien.ne du jour au lende­main. Mais si vous souhai­tez y aller plus progressivement, c’est aussi possi­ble … A vous de choisir !

Et main­te­nant, voici les autres raisons de deve­nir végé­ta­rien.ne :

  • Pour la santé :
    Quels sont les avan­tages du végé­ta­risme ? Par exemple, la réduc­tion de risques de déve­lop­per des mala­dies cardio-vascu­laires, le cancer du côlon et d’avoir une inva­sion para­si­taire au niveau des intes­tins, mais aussi d’autres cellules et organes.
    De plus, les végé­ta­riens souffrent bien moins d’odeurs corpo­relles désa­gréables et de poids en excès, vue que leur nour­ri­ture est souvent bien moins char­gée de toxines;
  • Pour des raisons écolo­giques :
    On sait que les élevages, surtout industriels, de bétail sont respon­sables d’émis­sions de gaz à effet de serre encore plus que l’en­semble des trans­ports que nous utili­sons.
    Et ce n’est pas tout ! Il faut de plus en plus de terres pour élever du bétail, mais aussi leur nour­ri­ture (prin­ci­pa­le­ment du maïs trans­gé­nique) et cela est à l’ori­gine d’une impi­toyable défo­res­ta­tion ! On rase des hectares de forêts tropi­cales, formi­dables espaces où la nature nour­ri­cière est en parfait équi­libre et qui sont les poumons de notre belle planète.
    De plus, pour obte­nir 1 kilo de viande, on utilise 10 kilos de végé­taux pour nour­rir les bêtes. Si on mangeait direc­te­ment les plantes, tout le monde sur Terre aurait large­ment assez à manger ! Plus de famine ! Vous imaginez ?
    Et si on utili­sait les prin­cipes de perma­cul­ture et qu’on replantait des forêts nourricières selon les principes de l’agroforesterie, on ne parle­rait même plus de surpo­pu­la­tion ! Certes, je présente un cas de figure idéal. En réalité, il se peut que le problème soit plus complexe…
poumons de la Terre
  • Parce que la nour­ri­ture végé­tale est la plus adap­tée pour les humains !
    Pourquoi ? Regar­dez le tableau de l’ana­to­mie compa­rée :
Parties du corpsCarnivores et omnivoresHerbivores et frugivores
IncisivesCourtes et pointuesLarges et plates
Canines

Petites et peu tranchantes. Des fois, absentes chez les herbivores.
MolairesAiguisés comme des rasoirs. Peuvent être plates chez les omnivores.Plates avec des bosses.
SalivePas d’enzymes digestives.Présence d’enzymes digestives.
Intestin grêle3 – 6 fois la longueur du corps chez les carnivores, 4 – 6 – chez les omnivores.De 10 à 30 fois la longueur du corps chez les herbivores, de 10 à 11 chez les frugivore.
Gros intestinCourt et lisseLong et avec une surface complexe et irrégulière.
L’acidité de l’estomacpH 1 ou moinspH 4 – 5
MasticationAbsenteLongue
Muscles du visageRéduites, se trouvant aux tempes pour pouvoir ouvrir la bouche très grand.Développés: masséters et ptérygoïdiens.
Mouvement de la mâchoireVerticalComplexe: latéral, en avant, en arrière en plus du vertical.
Ongles/ griffesGriffes acéréesOngles plates (chez les herbivores, il peut y avoir aussi des sabots).
PeauPas de poresPores sur la peau (sauf les pachydermes). Chez les frugivores, les pores se notent par millions.
  • Ce n’est pas tout ! En adop­tant une alimen­ta­tion végé­tale, j’ai obtenu un calme intérieur et une zénitude incroyables. De moins en moins de choses peuvent m’éner­ver et me déstabiliser émotionnellement.
  • Le look s’amé­liore tout natu­rel­le­ment, sans qu’on aie besoin de crèmes, de cosmétiques et autres artifices.
  • Et le meilleur pour la fin, les capa­ci­tés extra­sen­so­rielles peuvent faire leur appa­ri­tion, par exemple, mon intui­tion s’est renfor­cée, ainsi que ma capa­cité à ressen­tir les éner­gies subtiles.

Pour conclure, en ayant cher­ché beau­coup d’in­for­ma­tion et philo­so­phé sur ces ques­tions, je peux affir­mer avec certi­tude que je suis deve­nue végé­ta­rienne pour une raison, mais je le reste­rai pour toutes les autres aussi !

Les types de végé­ta­riens

Il y a beau­coup de types de végé­ta­riens. Certains prétendent même d’être végé­ta­riens sans réel­le­ment l’être. Essayons d’éclair­cir la ques­tion :

  • Faux végé­ta­rien.ne.s :
    • Fléxi­ta­rien.ne.s : ils sont presque végé­ta­rien.ne.s. De temps en temps, ils se permettent de manger de la viande (rouge, gibier, volaille ou même de la chimie, comme les hambur­gers ou du saucis­son), du pois­son ou des fruits de mer;
    • Pesca­ta­rien.ne.s : eux, ne mangent jamais de viande, mais bien du pois­son et des fruits de mer;
    • Diètes tempo­raires : dans ce cas, les gens sont végé­ta­riens pendant un temps limité et après cette durée, ils retrouvent leurs « bonnes » vieilles habi­tudes
  • Vrais végé­ta­rien.ne.s :
    • Lacto-ovo-végé­ta­riens : c’est le type de végé­ta­rien.ne.s le plus courant. Les parti­sans de ce mode de vie ne consomment aucun produit causant direc­te­ment la mort des animaux, mais conti­nuent à consom­mer des sous-produits, tels que oeufs, produits laitiers et miel.
      A mes yeux, ce régime serait utopique dans un monde 100% végé­ta­rien, car pour obte­nir ces produits, il faut conti­nuer les élevages d’ani­maux, mais comme il n’y aura plus personne pour les tuer, il y aura vite surpo­pu­la­tion, car la plupart des animaux ne produisent ces produits qu’une petite partie de leur vie ! La vache doit donner la nais­sance à un veau pour avoir du lait, comme tout bon mammi­fère. La poule ne pond que 1/4 à 1/3 de sa vie;
    • Lacto-végé­ta­rien.ne.s : ce type de végé­ta­rien.ne.s exclut les œufs, mais conti­nue à consom­mer les produits laitiers;
    • Ovo-végé­ta­rien.ne.s : et ceux-là – c’est l’in­verse ! Les œufs – oui, les produits laitiers – non;
    • Végé­ta­lien.ne.s : ils ne consomment aucun produit prove­nant des animaux. Que du 100% végé­tal !
      Et si le végé­ta­lien veut aller encore plus loin, il peut vivre selon la philo­so­phie végane. Dans ce cas, il va égale­ment refu­ser d’em­ployer du cuir, de la laine, des produits d’hy­giène et de beauté testés sur les animaux dans les labo­ra­toires. Là, on arrive en plein dans la philo­so­phie anti­spé­ciste (ce qu’est le nazisme est aux nations, le spécisme l’est aux espèes). En gros, un végan anti­spé­ciste lutte souvent pour la libé­ra­tion animale et pour l’ob­ten­tion du droit fonda­men­tal à la vie pour les animaux.
      Et si un végan a un animal de compa­gnie, il l’a forcé­ment secouru ou adopté dans un centre, qui recueille les animaux aban­don­nés. L’ani­mal de compa­gnie, du moins si c’est un chien ou un chat, est souvent contraint de manger de la nour­ri­ture végé­tale, ce qui n’est pas le meilleur choix !
      Ces animaux sont carnivores, et leur orga­nisme est juste­ment adapté à la viande (person­nel­le­ment, je donne donc ma préfé­rence aux animaux herbi­vores / granivores / frugivores). Bien sur, quel que soit le régime alimentaire de l’espèce, leur corps n’est absolument pas adapté à de la « nour­ri­ture » du super­mar­ché, ni à la viande cuite et bour­rée d’an­ti­bio­tiques ! La ques­tion est complexe, alors que dans la Nature tout est si simple !
  • Et pour aller encore plus loin :
    • Crudi­vo­res : bien sur, tous les crudi­vores ne sont pas toujours végé­ta­lien.ne.s (certains mangent des œufs crus, du pois­son, des fruits de mer et même la viande crue !).
      Mais dans le cas, où il / elle est végé­ta­rien.ne, il / elle n’uti­lise que les fruits, légumes, feuilles vertes, graines germées, noix, algues, parfois aussi cham­pi­gnons, miel, pollen de fleurs crus, … et des superaliments, tels que la spiruline, la chlorelle, le lucuma, la caroube, …
      Certains crudi­vores utilisent aussi le déshy­dra­teur pour sécher les aliments à 40°C, les fruits et légumes conge­lés, mari­nés ou lacto-fermen­tés.
    • Frui­ta­rien.ne.s: le parti­sans de ce régime alimen­taire refusent de faire du mal aux plantes en les arra­chant et donc ne cueillent que les fruits, produits par la plante !
    • Pranisme (respirianisme) : les praniques ont carrément abandonné toute nourriture terrestre et réussisent à absorber le prâna, cette énergie subtile présente partout autour de nous.
      Étant donné le peu de personnes, qui ont réussi cet exploit, je serais extrêmement honorée de rencontrer un.e pranique ! Et s’il est d’accord, de faire une belle interview en vidéo ! Donc, si cela vous tente, n’hésitez pas à prendre contact avec moi !

Et vous, dans quelle catégorie alimentaire êtes-vous ? Et pourquoi ? Racontez-moi tout dans les commentaires ! Je serais ravie d’en discuter !

Les avan­tages et les incon­vé­nients

Il n’y a pas de réponse toute faite à cette ques­tion. Chacun a son passé, ses habi­tudes, ses problèmes. De ce fait, l’état de l’or­ga­nisme peut énor­mé­ment varier. Chacun est unique, autant sur le plan physique que sur les plans plus subtils.

De plus, à la nais­sance, chacun reçoit un héri­tage géné­tique et subtil de ses parents. Certains ont été souvent malades lors de l’en­fance et sont pleins de médi­ca­ments, ce qui charge leur corps davan­tage en toxines.

Et n’ou­blions pas non plus qu’il faut faire un mini­mum d’exer­cices physiques doux par jour, d’évi­ter les mauvaises habi­tudes et de déve­lop­per, de préfé­rence, un mental opti­miste.

Ainsi, le végé­ta­rien, qui abuse de sucre­ries et d’al­cool aura sans doute une santé bien moins bonne qu’un amateur de viande, qui se prépare ses plats lui même, bio, sans féculents et sans graisse trans !

Mais si on prend la même diète et les mêmes habi­tudes alimentaires, je dirai que ce sera bien plus sain sans la viande. A propos de la noci­vité de la viande, j’écri­rai un autre article d’ici peu.

Comparé au crudi­vo­risme, le végé­ta­risme a bien sur un gros incon­vé­nient! Le problème c’est que les végé­ta­riens conti­nuent à consom­mer beau­coup de céréales, comme le pain, le riz, les pâtes, lez pizzas et même des hambur­gers végé­ta­riens ! Et qu’ils dévitalisent leurs légumes en les cuisant !

De nos jours, on peut même trou­ver des fast-food pour végé­ta­riens, ainsi que toute une indus­trie de produits, pour rempla­cer la viande, le pois­son, les œufs, le fromage, le saucis­son, des sauces de toute sorte, comme la fameuse véga­naise.

Et alors, les gens se disent qu’en excluant la viande tous leurs problèmes sont réso­lus ? Ce n’est pas aussi simple !

Person­nel­le­ment, je ne vois aucun inté­rêt à me nour­rir de cette manière ! Je ne vois aucun inté­rêt à m’em­poi­son­ner avec de la nour­ri­ture synthé­tique et des céréales, toxiques et inutiles ! Et je ne vois pas non plus de raisons de passer du temps à cuire les aliments pour que mon orga­nisme les reçoive sous une forme mutante, déformée par la chaleur et très peu assi­mi­lable ! Pas plus que de mélan­ger les ingré­dients, qui n’ont rien à faire ensemble lors d’une digestion !

Mon expé­rience person­nelle

Après que j’ai renoncé à la viande et au pois­son, je n’ai rien changé d’autre dans un premier temps.

Ensuite, j’ai intro­duit les substi­tuts de viande, tels que le tofu et le quorn. Le seitan, lui, je m’en abste­nais, car c’est du gluten à 100% ! Je faisais aussi régu­liè­re­ment des plats avec des hari­cots et des lentilles, surtout dans le style thaï et hindou. Niveau céréales, on n’ache­tait que des produits complets et, au maximum sans gluten (sarra­sin, quinoa, millet, boul­gour, cous­cous, fonio, épeautre, kamut, …) ! Rare­ment, on dorait à la poêle des burgers de lentilles ou d’épi­nards avec des pommes de terre.

On utili­sait quasi que des produits bio, car ils avaient bien moins d’in­gré­dients bizarres et surtout moins de E-machin-truc loufoques ! Les biscuits, bien qu’in­dus­triels, étaient faits avec de la graisse de palme, plutôt que de la marga­rine et du sucre de canne complet, plutôt que du sucre blanc. C’était déjà un peu mieux !

Après 2 mois de végé­ta­risme, je suis deve­nue végane et j’ai commencé à déve­lop­per ma gastro­no­mie avec plein d’épices incroyables. J’ai essayé plein de plats déli­cieux à cette époque… Des salades, des soupes et des plats, mais pas trop de desserts. Ces derniers ne nous ont jamais trop inté­res­sés. En plus, ils sont une vraie bombe anti-diges­tion (même un bon petit fruit) ! Il faut simple­ment savoir, que certains aliments ne se digèrent pas bien ensemble !

Mes plats préfé­rés de cette époque furent la paëlla végé­ta­rienne au curry et au curcuma, la lasagne à la bette­rave et le spaghetti « bolo­gnaise » avec plein de morceaux de légumes et de cham­pi­gnons, ainsi que la soupe cham­pi­gnons au lait de soja. Et vous, avez-vous déjà goûté un plat végétarien ? Avez-vous aimé ?

On utilisait de moins en moins le sucre, remplacé par du sirop d’agave, d’érable, de riz, … Le sel blanc, lui, s’est fait bouter dehors d’abord par du sel rose de l’Hi­ma­laya, ensuite par des algues et du sel de céleri (que je prépare moi-même dans mon déshy­dra­teur. Il suffit de sécher les feuilles vertes de céleri) !

Le lait animal a évidem­ment été remplacé par du lait végé­tal. Il existe aujourd’­hui énor­mé­ment de sortes de laits végé­taux dans les maga­sins bio :

  • de soja
  • de noix (cajou, amandes, noix, noix du brésil, noix de maca­da­mia, noisettes, …)
  • de céréales (riz, épeautre, kamut, …).

Il existe même des crèmes végé­tales ! Un vrai régal !

Les quali­tés varient bien sur. Surveillez bien la liste des ingré­dients et si le premier d’entre eux c’est le sucre, je vous conseille en toute amitié de repla­cer un tel produit dans le rayon ! Ce n’est pas parce que c’est bio que ce sera d’of­fice bon !

Cela dit, si vous avez un peu de temps, vous pouvez aussi préparer vos laits et crèmes végétaux vous-même. Vous pourrez avoir une qualité infiniment meilleure en trempant vos graines, noix ou céréales une nuit avant de les mixer avec de l’eau.

Les huiles végé­tales qu’on ache­tait étaient toujours de première pres­sion à froid et en bouteille en verre foncée. On a également éliminé les conserves (même bio!) en les remplaçant par des produits conge­lés et ensuite, on a telle­ment pris goût au frais qu’on ne voulait même plus de surge­lés.

Les bonbons, les chewing gums et le choco­lat au lait furent égale­ment rayés de nos listes de courses. Ainsi, lente­ment et sûrement, on amélio­rait la qualité de notre alimen­ta­tion et de notre santé par la même occa­sion !

On a même trouvé quelques restau­rants végé­ta­riens magni­fiques du côté de Gand et de Bruxelles pour se faire plaisir de temps en temps :

Sans oublier qu’on peut très bien manger végé­ta­rien dans beau­coup de restau­rants hindous, chinois et thaï.

C’est ainsi que notre vie conti­nua heureuse et légère sans viande, ni pois­son. À ce stade, les chan­ge­ments n’étaient pas si énormes que ça… On se réga­lait de la même façon, on voya­geait, on allait aux restos…

La qualité de vie, elle, a bien augmenté sans que je m’en aperçoive ! Un jour, en allant chez une amie qui a 6 chats, je m’at­ten­dais d’avoir mon étouf­fe­ment habi­tuel et j’étais déjà prête à courir dehors dans son jardin au bout de 5 minu­tes et de m’administrer une dose d’aérosol à la cortisone … Mais sans m’en aper­ce­voir, on a discuté une bonne demie-heure sans que j’aie un rhume ! Ça alors ! J’étais agréa­ble­ment surprise !

Mais malgré cela, les végé­ta­riens ne vivent en moyenne qu’une dizaine d’an­nées en plus des omni­vores ! Cela ne m’ar­ran­geait pas ! Où est-ce qu’il y avait encore un problème ? Pourquoi le corps se dégra­dait-il quand même au bout du compte ? Ainsi, peu à peu, je conti­nuais à feuille­ter des livres et parcou­rir des sites sur la toile… Et c’est ainsi qu’un beau jour, je suis tombée sur les infor­ma­tions au sujet de l’alimentation vivante !

Après 4 ans de végé­ta­risme réussi, je découvre le crudi­vo­risme et la détoxi­fi­ca­tion de l’or­ga­nisme et me rends compte que cette info – c’est ce qu’il me faut !

Les argu­ments en faveur d’une ali­men­ta­tion vivante et crue m’ont énor­mé­ment inspi­rés ! Plus je décou­vrais d’in­for­ma­tion au sujet de cette alimen­ta­tion et plus j’étais convain­cue que c’est l’info manquante pour amener sa santé à un niveau bien supé­rieur !

J’ai lu des livres de Norman Walker, Arnold Ehret, Paul Bragg, Edmond Bordeaux Szekely et d’autres encore. J’ai aussi décou­vert le « Tran­sur­fing de la réalité » de Vadim Zeland ! Cette infor­ma­tion a direc­te­ment résonné en parfaite harmo­nie avec moi et je me suis déci­dée de l’ap­pliquer dans ma vie !

Toute connais­sance n’a d’ailleurs d’uti­lité qu’à partir du moment où l’on peut l’uti­li­ser et amélio­rer sa vie! Sans cela, ça ne serait que du paraître vain et stérile !

C’est ainsi que j’ai commencé à intro­duire de plus en plus d’ali­ments crus à mon alimen­ta­tion. Le premier grand chan­ge­ment fut le petit déjeu­ner, où j’ai remplacé les céréales par des fruits. Salade de fruits au miel, puis sans miel et aujourd’­hui – smoo­thie vert ou mono-diète de fruits !

le smoothie vert est prêt !

Par la suite, j’ai encore modi­fié les habi­tudes mati­nales :

  • d’abord, un ou deux verres d’eau distil­lée et struc­tu­rée + petit sploutch de plasma de Quinton. Et une fois bu – 20 minutes d’at­tente;
  • ensuite, du jus de légumes (+ un tout petit peu de jus de fruits) et encore 20 minutes de patience;
  • et, enfin, on attaque les fruits !

Pour le dîner, je me suis mise aussi aux fruits. C’était plus simple : pas de prépa­ra­tion de salade pour le boulot. On met les fruits dans le sac et on y va ! Mes collègues m’ont discerné le titre de maraî­cher du coin, vu que j’en avais une belle quan­tité !

Au soir, c’est le tour des salades avec plein de feuilles vertes, qui doivent abso­lu­ment être abon­dantes dans tout régime crudi­vore réussi. Ou alors, des graines germées en hiver! Et tout cela était accom­pa­gné de quelques légumes de saison, d’algues et arrosé d’huile de lin, d’olives ou de savou­reuse sauce à l’avo­cat !

En me nour­ris­sant de cette manière depuis envi­ron 10 ans, ça fait 6 ans je ne craque plus. Les derniers « craquages » se passaient toujours mal, les aliments inadap­tés ne s’as­si­mi­laient pas bien et provoquaient de la lour­deur dans le corps et la dishar­mo­nie géné­rale. Cela me déplai­sait au plus haut point, ce qui fait que j’éli­mi­nais l’ali­ment indé­si­rable de mon menu sans hési­ter ! C’est ainsi qu’aujourd’­hui, je ne craque plus ! Je n’y vois plus d’uti­lité, ni de plai­sir !

Je pense que la flore bacté­rienne dans mon orga­nisme s’est tota­le­ment modi­fiée avec le passage au cru. L’or­ga­nisme n’ac­cepte plus la nour­ri­ture morte et trans­for­mée, car il n’y a plus de flore patho­gène, capable de la trans­for­mer.

J’ai d’ailleurs eu droit à une belle crise de détox, qui dura envi­ron 1 année entière et qui a amoché mon visage de plaques rouges, peaux mortes et de boutons. J’avoue que ce n’était pas facile!

Une fois que cette crise fut passée, comme une grande tempête, j’ai reçu une belle peau lisse et élas­tique en récom­pense à ma persé­vé­rance. Même quand j’étais enfant je n’ai pas eu de telle peau! J’avais souvent des rougeurs et de la peau sèche à cause de mes aller­gies !

En tout cas, en ressen­tant de la joie et de la légè­reté, pleine d’éner­gie et à l’es­prit conscient et lucide, je me sens bien plus heureuse qu’à n’im­porte quel autre moment de ma vie ! Je ne regrette pas mon passé et je suis pleine d’es­poir pour mon avenir !

Conseil impor­tant : n’éli­mi­nez pas les produits de votre menu, car ça crée de la frustration ! Rempla­cez-les par d’autres, de moins en moins toxiques ! C’est ainsi que votre passage vers l’ali­men­ta­tion vivante se fera harmo­nieu­se­ment et en douceur !

Les cures de détox, que j’ai faites

Et pour finir, je vais toucher aussi un mot sur les cures de détoxi­fi­ca­tion, que j’ai effec­tuées les années passées. Car le seul fait de passer au cru n’au­rait pas donné un résul­tat aussi incroyable !

Voici donc mes cures :

  • jeûnes de 4 jours à chaque nouvelle lune pendant une année, suivis de 3 jours de jus de légumes fraîchement pressés et 2 jours d’ali­men­ta­tion 100% vivante avec 1-2 ingrédients;
  • nettoyage de foie selon la cure d’Andreas Moritz. J’ai fait la cure 6 fois avec de pauses de 3 semaines envi­ron entre 2 cures. J’ai ainsi nettoyé mon foie et mon vési­cule biliaire de calculs biliaires et j’ai ressenti que j’ai eu beau­coup plus d’éner­gie et d’en­du­rance grâce à ces cures;
  • pour terminer, la cure anti­pa­ra­si­taire avec des feuilles et des broux de noix noires pendant 2 mois et demie.

Vous pensez que c’est tout ? Même pas ! Aujourd’­hui, je fais des cures de capil­lo­thé­ra­pie selon la méthode de Alexandre Salma­nov. Il s’agit de prendre des bains à la téré­ben­thine (une oléorésine, collectée sur des arbres résineux, de couleur jaune ou brunâtre, selon les régions de récolte). Mais toutes mes cures feront l’objet d’un article détaillé. Dans celui-ci, je voulais tracer un tableau géné­ral de ma trans­for­ma­tion et de tout ce que j’ai entre­pris au nom de ma santé !

A propos, le rêve désa­gréable avec les vaches cessa de me tour­men­ter depuis que je suis deve­nue végé­ta­rienne !

Sur ce, mon article (mais pas ma trans­for­ma­tion !) arrive à la fin.

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Et, bien sur, sentez-vous libre de me lais­sez votre commen­taire avec votre avis ou votre témoi­gnage sur le sujet.

A bien­tôt sur elena­rou. Belle et lumineuse journée à vous !

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