Bonjour les amis et bienvenue sur mon blog!
Aujourd’hui, je vais reparler de mon style de vie et de ma transformation. Cette histoire débuta il y a 14 ans, quand je me nourrissais encore comme la plupart des gens. Au matin – des céréales petit déjeuner, pour le dîner et le souper – un plat chaud avec de la viande ou du poisson ou des tartines.
Mais inconsciemment, j’ai toujours été attirée par le végétarisme. Quand j’avais 12 ans, j’avais même demandé à ma mère la permission de devenir végétarienne, mais j’ai essuyé un refus. Elle pensait qu’elle savait ce qu’il y a de mieux pour moi et avait une peur bleue que j’attrape des carences ! Entre parenthèses, j’étais carencée et ma mère m’achetait très régulièrement des « bonnes » vitamines synthétiques à la pharmacie pour contrer mes états de fatigue, mes chutes de cheveux et mes tâches blanches sur les ongles !
Mais bon, depuis, l’idée du végétarisme avait un peu quitté ma tête au profit d’autres. Et des années plus tard, elle revint avec force ! Voici le récit de ma transformation.
SOMMAIRE:
- Le début du parcours – l’éveil de l’endormie
- Pourquoi devient-on végétarien?
- Les types de végétariens
- Les avantages et les inconvénients
- Mon expérience personnelle
- Après 4 ans de végétarisme réussi, je découvre le crudivorisme et la détoxification de l’organisme
- Les cures de détox, que j’ai faites
Le début du parcours – l’éveil de l’endormie
Je faisais régulièrement le même rêve. Je me baladais dans une belle campagne verdoyante et rentrais dans une étable. Il y avait des vaches.
Tout d’un coup, je prenais conscience qu’elles allaient se faire abattre. J’essayais de les libérer, mais ce fut sans succès. Alors, je m’encourais de là les yeux pleins de larmes et me réveillais avec un sentiment d’amertume sur le cœur…
Et un beau jour, alors que je regardais le film « Babe, le cochon berger » avec mes enfants, j’ai été attendrie par la scène, où une truie allaitait ses petits porcelets.

Voulant trouver une belle image sur le net, j’ai fait appel à mon vieil ami Google. Seulement, au lieu de trouver des images touchantes, j’ai été confrontée à la dure et douloureuse réalité des élevages industriels !

Au fond de moi, je savais que la viande provient des animaux qu’on tue et je n’ai jamais aimé aller à la boucherie. Mais je n’aurais jamais pu imaginer ne fut-ce qu’un pour cent de l’horreur que j’allais découvrir ! Inconsciente que j’étais !
Sur mon blog, éminemment positif, je m’abstiendrai de parler de la condition animale, mais si cela vous intéresse, vous n’aurez aucun problème de trouver des informations à ce sujet. Par exemple, le film « Terriens (Earthlings) ». Mais, je vous préviens, il faut avoir les nerfs solides ! Moi, je n’arrive pas à regarder 5 minutes que je fonds en larmes comme une gamine !
Donc, ce jour-là, je suis devenue un niveau plus consciente que la base et quand mon mari est rentré du boulot au soir, il eut droit à: « Chéri, à partir d’aujourd’hui, je ne toucherai plus jamais à la viande ! » . Il fut déboussolé dans un premier temps, mais au fur et à mesure que je me documentais et lui fournissais des arguments solides, il me donnait de plus en plus raison. Aujourd’hui, il est flexitarien avec beaucoup de jus de légumes et de crudités au menu !
Pourquoi devient-on végétarien.ne ?

Une question, que beaucoup de gens doivent se poser… ou pas…
Le jour, où je suis devenue végétarienne, ce fut par compassion pour les animaux et je ne me posais aucune question quant à la justesse de mon choix sur le plan de la santé.
Suite à mon expérience, je sais qu’un passage radical à un régime sans viande ne présente aucun risque, contrairement au passage au crudivorisme. Le végétarisme est certes plus sain que l’omnivorisme, mais il ne déclenche pas de réaction de détoxification, vu que la nourriture cuite est toujours présente au menu et bloque toujours les processus de détox importants.
Donc, on peut devenir végétarien.ne du jour au lendemain. Mais si vous souhaitez y aller plus progressivement, c’est aussi possible … A vous de choisir !
Et maintenant, voici les autres raisons de devenir végétarien.ne :
- Pour la santé :
Quels sont les avantages du végétarisme ? Par exemple, la réduction de risques de développer des maladies cardio-vasculaires, le cancer du côlon et d’avoir une invasion parasitaire au niveau des intestins, mais aussi d’autres cellules et organes.
De plus, les végétariens souffrent bien moins d’odeurs corporelles désagréables et de poids en excès, vue que leur nourriture est souvent bien moins chargée de toxines; - Pour des raisons écologiques :
On sait que les élevages, surtout industriels, de bétail sont responsables d’émissions de gaz à effet de serre encore plus que l’ensemble des transports que nous utilisons.
Et ce n’est pas tout ! Il faut de plus en plus de terres pour élever du bétail, mais aussi leur nourriture (principalement du maïs transgénique) et cela est à l’origine d’une impitoyable déforestation ! On rase des hectares de forêts tropicales, formidables espaces où la nature nourricière est en parfait équilibre et qui sont les poumons de notre belle planète.
De plus, pour obtenir 1 kilo de viande, on utilise 10 kilos de végétaux pour nourrir les bêtes. Si on mangeait directement les plantes, tout le monde sur Terre aurait largement assez à manger ! Plus de famine ! Vous imaginez ?
Et si on utilisait les principes de permaculture et qu’on replantait des forêts nourricières selon les principes de l’agroforesterie, on ne parlerait même plus de surpopulation ! Certes, je présente un cas de figure idéal. En réalité, il se peut que le problème soit plus complexe…

- Parce que la nourriture végétale est la plus adaptée pour les humains !
Pourquoi ? Regardez le tableau de l’anatomie comparée :
Parties du corps | Carnivores et omnivores | Herbivores et frugivores |
Incisives | Courtes et pointues | Larges et plates |
Canines | Petites et peu tranchantes. Des fois, absentes chez les herbivores. | |
Molaires | Aiguisés comme des rasoirs. Peuvent être plates chez les omnivores. | Plates avec des bosses. |
Salive | Pas d’enzymes digestives. | Présence d’enzymes digestives. |
Intestin grêle | 3 – 6 fois la longueur du corps chez les carnivores, 4 – 6 – chez les omnivores. | De 10 à 30 fois la longueur du corps chez les herbivores, de 10 à 11 chez les frugivore. |
Gros intestin | Court et lisse | Long et avec une surface complexe et irrégulière. |
L’acidité de l’estomac | pH 1 ou moins | pH 4 – 5 |
Mastication | Absente | Longue |
Muscles du visage | Réduites, se trouvant aux tempes pour pouvoir ouvrir la bouche très grand. | Développés: masséters et ptérygoïdiens. |
Mouvement de la mâchoire | Vertical | Complexe: latéral, en avant, en arrière en plus du vertical. |
Ongles/ griffes | Griffes acérées | Ongles plates (chez les herbivores, il peut y avoir aussi des sabots). |
Peau | Pas de pores | Pores sur la peau (sauf les pachydermes). Chez les frugivores, les pores se notent par millions. |

- Ce n’est pas tout ! En adoptant une alimentation végétale, j’ai obtenu un calme intérieur et une zénitude incroyables. De moins en moins de choses peuvent m’énerver et me déstabiliser émotionnellement.
- Le look s’améliore tout naturellement, sans qu’on aie besoin de crèmes, de cosmétiques et autres artifices.
- Et le meilleur pour la fin, les capacités extrasensorielles peuvent faire leur apparition, par exemple, mon intuition s’est renforcée, ainsi que ma capacité à ressentir les énergies subtiles.
Pour conclure, en ayant cherché beaucoup d’information et philosophé sur ces questions, je peux affirmer avec certitude que je suis devenue végétarienne pour une raison, mais je le resterai pour toutes les autres aussi !
Les types de végétariens

Il y a beaucoup de types de végétariens. Certains prétendent même d’être végétariens sans réellement l’être. Essayons d’éclaircir la question :
- Faux végétarien.ne.s :
- Fléxitarien.ne.s : ils sont presque végétarien.ne.s. De temps en temps, ils se permettent de manger de la viande (rouge, gibier, volaille ou même de la chimie, comme les hamburgers ou du saucisson), du poisson ou des fruits de mer;
- Pescatarien.ne.s : eux, ne mangent jamais de viande, mais bien du poisson et des fruits de mer;
- Diètes temporaires : dans ce cas, les gens sont végétariens pendant un temps limité et après cette durée, ils retrouvent leurs « bonnes » vieilles habitudes
- Fléxitarien.ne.s : ils sont presque végétarien.ne.s. De temps en temps, ils se permettent de manger de la viande (rouge, gibier, volaille ou même de la chimie, comme les hamburgers ou du saucisson), du poisson ou des fruits de mer;
- Vrais végétarien.ne.s :
- Lacto-ovo-végétariens : c’est le type de végétarien.ne.s le plus courant. Les partisans de ce mode de vie ne consomment aucun produit causant directement la mort des animaux, mais continuent à consommer des sous-produits, tels que oeufs, produits laitiers et miel.
A mes yeux, ce régime serait utopique dans un monde 100% végétarien, car pour obtenir ces produits, il faut continuer les élevages d’animaux, mais comme il n’y aura plus personne pour les tuer, il y aura vite surpopulation, car la plupart des animaux ne produisent ces produits qu’une petite partie de leur vie ! La vache doit donner la naissance à un veau pour avoir du lait, comme tout bon mammifère. La poule ne pond que 1/4 à 1/3 de sa vie; - Lacto-végétarien.ne.s : ce type de végétarien.ne.s exclut les œufs, mais continue à consommer les produits laitiers;
- Ovo-végétarien.ne.s : et ceux-là – c’est l’inverse ! Les œufs – oui, les produits laitiers – non;
- Végétalien.ne.s : ils ne consomment aucun produit provenant des animaux. Que du 100% végétal !
Et si le végétalien veut aller encore plus loin, il peut vivre selon la philosophie végane. Dans ce cas, il va également refuser d’employer du cuir, de la laine, des produits d’hygiène et de beauté testés sur les animaux dans les laboratoires. Là, on arrive en plein dans la philosophie antispéciste (ce qu’est le nazisme est aux nations, le spécisme l’est aux espèes). En gros, un végan antispéciste lutte souvent pour la libération animale et pour l’obtention du droit fondamental à la vie pour les animaux.
Et si un végan a un animal de compagnie, il l’a forcément secouru ou adopté dans un centre, qui recueille les animaux abandonnés. L’animal de compagnie, du moins si c’est un chien ou un chat, est souvent contraint de manger de la nourriture végétale, ce qui n’est pas le meilleur choix !
Ces animaux sont carnivores, et leur organisme est justement adapté à la viande (personnellement, je donne donc ma préférence aux animaux herbivores / granivores / frugivores). Bien sur, quel que soit le régime alimentaire de l’espèce, leur corps n’est absolument pas adapté à de la « nourriture » du supermarché, ni à la viande cuite et bourrée d’antibiotiques ! La question est complexe, alors que dans la Nature tout est si simple !
- Lacto-ovo-végétariens : c’est le type de végétarien.ne.s le plus courant. Les partisans de ce mode de vie ne consomment aucun produit causant directement la mort des animaux, mais continuent à consommer des sous-produits, tels que oeufs, produits laitiers et miel.

- Et pour aller encore plus loin :
- Crudivores : bien sur, tous les crudivores ne sont pas toujours végétalien.ne.s (certains mangent des œufs crus, du poisson, des fruits de mer et même la viande crue !).
Mais dans le cas, où il / elle est végétarien.ne, il / elle n’utilise que les fruits, légumes, feuilles vertes, graines germées, noix, algues, parfois aussi champignons, miel, pollen de fleurs crus, … et des superaliments, tels que la spiruline, la chlorelle, le lucuma, la caroube, …
Certains crudivores utilisent aussi le déshydrateur pour sécher les aliments à 40°C, les fruits et légumes congelés, marinés ou lacto-fermentés. - Fruitarien.ne.s: le partisans de ce régime alimentaire refusent de faire du mal aux plantes en les arrachant et donc ne cueillent que les fruits, produits par la plante !
- Pranisme (respirianisme) : les praniques ont carrément abandonné toute nourriture terrestre et réussisent à absorber le prâna, cette énergie subtile présente partout autour de nous.
Étant donné le peu de personnes, qui ont réussi cet exploit, je serais extrêmement honorée de rencontrer un.e pranique ! Et s’il est d’accord, de faire une belle interview en vidéo ! Donc, si cela vous tente, n’hésitez pas à prendre contact avec moi !
- Crudivores : bien sur, tous les crudivores ne sont pas toujours végétalien.ne.s (certains mangent des œufs crus, du poisson, des fruits de mer et même la viande crue !).
Et vous, dans quelle catégorie alimentaire êtes-vous ? Et pourquoi ? Racontez-moi tout dans les commentaires ! Je serais ravie d’en discuter !

Les avantages et les inconvénients
Il n’y a pas de réponse toute faite à cette question. Chacun a son passé, ses habitudes, ses problèmes. De ce fait, l’état de l’organisme peut énormément varier. Chacun est unique, autant sur le plan physique que sur les plans plus subtils.
De plus, à la naissance, chacun reçoit un héritage génétique et subtil de ses parents. Certains ont été souvent malades lors de l’enfance et sont pleins de médicaments, ce qui charge leur corps davantage en toxines.
Et n’oublions pas non plus qu’il faut faire un minimum d’exercices physiques doux par jour, d’éviter les mauvaises habitudes et de développer, de préférence, un mental optimiste.

Ainsi, le végétarien, qui abuse de sucreries et d’alcool aura sans doute une santé bien moins bonne qu’un amateur de viande, qui se prépare ses plats lui même, bio, sans féculents et sans graisse trans !
Mais si on prend la même diète et les mêmes habitudes alimentaires, je dirai que ce sera bien plus sain sans la viande. A propos de la nocivité de la viande, j’écrirai un autre article d’ici peu.
Comparé au crudivorisme, le végétarisme a bien sur un gros inconvénient! Le problème c’est que les végétariens continuent à consommer beaucoup de céréales, comme le pain, le riz, les pâtes, lez pizzas et même des hamburgers végétariens ! Et qu’ils dévitalisent leurs légumes en les cuisant !
De nos jours, on peut même trouver des fast-food pour végétariens, ainsi que toute une industrie de produits, pour remplacer la viande, le poisson, les œufs, le fromage, le saucisson, des sauces de toute sorte, comme la fameuse véganaise.

Et alors, les gens se disent qu’en excluant la viande tous leurs problèmes sont résolus ? Ce n’est pas aussi simple !

Personnellement, je ne vois aucun intérêt à me nourrir de cette manière ! Je ne vois aucun intérêt à m’empoisonner avec de la nourriture synthétique et des céréales, toxiques et inutiles ! Et je ne vois pas non plus de raisons de passer du temps à cuire les aliments pour que mon organisme les reçoive sous une forme mutante, déformée par la chaleur et très peu assimilable ! Pas plus que de mélanger les ingrédients, qui n’ont rien à faire ensemble lors d’une digestion !
Mon expérience personnelle
Après que j’ai renoncé à la viande et au poisson, je n’ai rien changé d’autre dans un premier temps.
Ensuite, j’ai introduit les substituts de viande, tels que le tofu et le quorn. Le seitan, lui, je m’en abstenais, car c’est du gluten à 100% ! Je faisais aussi régulièrement des plats avec des haricots et des lentilles, surtout dans le style thaï et hindou. Niveau céréales, on n’achetait que des produits complets et, au maximum sans gluten (sarrasin, quinoa, millet, boulgour, couscous, fonio, épeautre, kamut, …) ! Rarement, on dorait à la poêle des burgers de lentilles ou d’épinards avec des pommes de terre.
On utilisait quasi que des produits bio, car ils avaient bien moins d’ingrédients bizarres et surtout moins de E-machin-truc loufoques ! Les biscuits, bien qu’industriels, étaient faits avec de la graisse de palme, plutôt que de la margarine et du sucre de canne complet, plutôt que du sucre blanc. C’était déjà un peu mieux !
Après 2 mois de végétarisme, je suis devenue végane et j’ai commencé à développer ma gastronomie avec plein d’épices incroyables. J’ai essayé plein de plats délicieux à cette époque… Des salades, des soupes et des plats, mais pas trop de desserts. Ces derniers ne nous ont jamais trop intéressés. En plus, ils sont une vraie bombe anti-digestion (même un bon petit fruit) ! Il faut simplement savoir, que certains aliments ne se digèrent pas bien ensemble !
Mes plats préférés de cette époque furent la paëlla végétarienne au curry et au curcuma, la lasagne à la betterave et le spaghetti « bolognaise » avec plein de morceaux de légumes et de champignons, ainsi que la soupe champignons au lait de soja. Et vous, avez-vous déjà goûté un plat végétarien ? Avez-vous aimé ?

On utilisait de moins en moins le sucre, remplacé par du sirop d’agave, d’érable, de riz, … Le sel blanc, lui, s’est fait bouter dehors d’abord par du sel rose de l’Himalaya, ensuite par des algues et du sel de céleri (que je prépare moi-même dans mon déshydrateur. Il suffit de sécher les feuilles vertes de céleri) !
Le lait animal a évidemment été remplacé par du lait végétal. Il existe aujourd’hui énormément de sortes de laits végétaux dans les magasins bio :
- de soja
- de noix (cajou, amandes, noix, noix du brésil, noix de macadamia, noisettes, …)
- de céréales (riz, épeautre, kamut, …).
Il existe même des crèmes végétales ! Un vrai régal !
Les qualités varient bien sur. Surveillez bien la liste des ingrédients et si le premier d’entre eux c’est le sucre, je vous conseille en toute amitié de replacer un tel produit dans le rayon ! Ce n’est pas parce que c’est bio que ce sera d’office bon !
Cela dit, si vous avez un peu de temps, vous pouvez aussi préparer vos laits et crèmes végétaux vous-même. Vous pourrez avoir une qualité infiniment meilleure en trempant vos graines, noix ou céréales une nuit avant de les mixer avec de l’eau.

Les huiles végétales qu’on achetait étaient toujours de première pression à froid et en bouteille en verre foncée. On a également éliminé les conserves (même bio!) en les remplaçant par des produits congelés et ensuite, on a tellement pris goût au frais qu’on ne voulait même plus de surgelés.
Les bonbons, les chewing gums et le chocolat au lait furent également rayés de nos listes de courses. Ainsi, lentement et sûrement, on améliorait la qualité de notre alimentation et de notre santé par la même occasion !
On a même trouvé quelques restaurants végétariens magnifiques du côté de Gand et de Bruxelles pour se faire plaisir de temps en temps :
- De Warempel (à Gand);
- Le botaniste (à Gand et à Bruxelles);
- Tan (à Bruxelles).
Sans oublier qu’on peut très bien manger végétarien dans beaucoup de restaurants hindous, chinois et thaï.
C’est ainsi que notre vie continua heureuse et légère sans viande, ni poisson. À ce stade, les changements n’étaient pas si énormes que ça… On se régalait de la même façon, on voyageait, on allait aux restos…

La qualité de vie, elle, a bien augmenté sans que je m’en aperçoive ! Un jour, en allant chez une amie qui a 6 chats, je m’attendais d’avoir mon étouffement habituel et j’étais déjà prête à courir dehors dans son jardin au bout de 5 minutes et de m’administrer une dose d’aérosol à la cortisone … Mais sans m’en apercevoir, on a discuté une bonne demie-heure sans que j’aie un rhume ! Ça alors ! J’étais agréablement surprise !
Mais malgré cela, les végétariens ne vivent en moyenne qu’une dizaine d’années en plus des omnivores ! Cela ne m’arrangeait pas ! Où est-ce qu’il y avait encore un problème ? Pourquoi le corps se dégradait-il quand même au bout du compte ? Ainsi, peu à peu, je continuais à feuilleter des livres et parcourir des sites sur la toile… Et c’est ainsi qu’un beau jour, je suis tombée sur les informations au sujet de l’alimentation vivante !
Après 4 ans de végétarisme réussi, je découvre le crudivorisme et la détoxification de l’organisme et me rends compte que cette info – c’est ce qu’il me faut !
Les arguments en faveur d’une alimentation vivante et crue m’ont énormément inspirés ! Plus je découvrais d’information au sujet de cette alimentation et plus j’étais convaincue que c’est l’info manquante pour amener sa santé à un niveau bien supérieur !
J’ai lu des livres de Norman Walker, Arnold Ehret, Paul Bragg, Edmond Bordeaux Szekely et d’autres encore. J’ai aussi découvert le « Transurfing de la réalité » de Vadim Zeland ! Cette information a directement résonné en parfaite harmonie avec moi et je me suis décidée de l’appliquer dans ma vie !
Toute connaissance n’a d’ailleurs d’utilité qu’à partir du moment où l’on peut l’utiliser et améliorer sa vie! Sans cela, ça ne serait que du paraître vain et stérile !
C’est ainsi que j’ai commencé à introduire de plus en plus d’aliments crus à mon alimentation. Le premier grand changement fut le petit déjeuner, où j’ai remplacé les céréales par des fruits. Salade de fruits au miel, puis sans miel et aujourd’hui – smoothie vert ou mono-diète de fruits !

Par la suite, j’ai encore modifié les habitudes matinales :
- d’abord, un ou deux verres d’eau distillée et structurée + petit sploutch de plasma de Quinton. Et une fois bu – 20 minutes d’attente;
- ensuite, du jus de légumes (+ un tout petit peu de jus de fruits) et encore 20 minutes de patience;
- et, enfin, on attaque les fruits !
Pour le dîner, je me suis mise aussi aux fruits. C’était plus simple : pas de préparation de salade pour le boulot. On met les fruits dans le sac et on y va ! Mes collègues m’ont discerné le titre de maraîcher du coin, vu que j’en avais une belle quantité !
Au soir, c’est le tour des salades avec plein de feuilles vertes, qui doivent absolument être abondantes dans tout régime crudivore réussi. Ou alors, des graines germées en hiver! Et tout cela était accompagné de quelques légumes de saison, d’algues et arrosé d’huile de lin, d’olives ou de savoureuse sauce à l’avocat !
En me nourrissant de cette manière depuis environ 10 ans, ça fait 6 ans je ne craque plus. Les derniers « craquages » se passaient toujours mal, les aliments inadaptés ne s’assimilaient pas bien et provoquaient de la lourdeur dans le corps et la disharmonie générale. Cela me déplaisait au plus haut point, ce qui fait que j’éliminais l’aliment indésirable de mon menu sans hésiter ! C’est ainsi qu’aujourd’hui, je ne craque plus ! Je n’y vois plus d’utilité, ni de plaisir !
Je pense que la flore bactérienne dans mon organisme s’est totalement modifiée avec le passage au cru. L’organisme n’accepte plus la nourriture morte et transformée, car il n’y a plus de flore pathogène, capable de la transformer.

J’ai d’ailleurs eu droit à une belle crise de détox, qui dura environ 1 année entière et qui a amoché mon visage de plaques rouges, peaux mortes et de boutons. J’avoue que ce n’était pas facile!
Une fois que cette crise fut passée, comme une grande tempête, j’ai reçu une belle peau lisse et élastique en récompense à ma persévérance. Même quand j’étais enfant je n’ai pas eu de telle peau! J’avais souvent des rougeurs et de la peau sèche à cause de mes allergies !
En tout cas, en ressentant de la joie et de la légèreté, pleine d’énergie et à l’esprit conscient et lucide, je me sens bien plus heureuse qu’à n’importe quel autre moment de ma vie ! Je ne regrette pas mon passé et je suis pleine d’espoir pour mon avenir !
Conseil important : n’éliminez pas les produits de votre menu, car ça crée de la frustration ! Remplacez-les par d’autres, de moins en moins toxiques ! C’est ainsi que votre passage vers l’alimentation vivante se fera harmonieusement et en douceur !
Les cures de détox, que j’ai faites
Et pour finir, je vais toucher aussi un mot sur les cures de détoxification, que j’ai effectuées les années passées. Car le seul fait de passer au cru n’aurait pas donné un résultat aussi incroyable !
Voici donc mes cures :

- jeûnes de 4 jours à chaque nouvelle lune pendant une année, suivis de 3 jours de jus de légumes fraîchement pressés et 2 jours d’alimentation 100% vivante avec 1-2 ingrédients;
- nettoyage de foie selon la cure d’Andreas Moritz. J’ai fait la cure 6 fois avec de pauses de 3 semaines environ entre 2 cures. J’ai ainsi nettoyé mon foie et mon vésicule biliaire de calculs biliaires et j’ai ressenti que j’ai eu beaucoup plus d’énergie et d’endurance grâce à ces cures;
- pour terminer, la cure antiparasitaire avec des feuilles et des broux de noix noires pendant 2 mois et demie.
Vous pensez que c’est tout ? Même pas ! Aujourd’hui, je fais des cures de capillothérapie selon la méthode de Alexandre Salmanov. Il s’agit de prendre des bains à la térébenthine (une oléorésine, collectée sur des arbres résineux, de couleur jaune ou brunâtre, selon les régions de récolte). Mais toutes mes cures feront l’objet d’un article détaillé. Dans celui-ci, je voulais tracer un tableau général de ma transformation et de tout ce que j’ai entrepris au nom de ma santé !
A propos, le rêve désagréable avec les vaches cessa de me tourmenter depuis que je suis devenue végétarienne !
Sur ce, mon article (mais pas ma transformation !) arrive à la fin.
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