Comment démarrer en permaculture dans le Hainaut belge

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Catégorie: Maison harmonieuse
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Bonjour à tous! Je vous souhaite la bienvenue sur mon blog !

Aujourd’hui, je vais soulever un autre sujet, qui me tient beaucoup à cœur: celui de la permaculture. Cette façon de jardiner en harmonie avec la nature, en l’observant et en utilisant ses principes plutôt que de lutter contre, comme c’est le cas avec l’agriculture conventionnelle ! En récompense de nos efforts pour mettre ce système en place, à terme, on obtient une jungle nourricière où règne l’abondance!

Et tout cela sans utiliser les techniques et les produits, qui épuisent les ressources naturelles du sol, et, cerise sur le gâteau, avec un minimum d’efforts ! Les plantes poussant méli-mélo, en grande concentration, passent totalement à côté des maladies, des invasions de parasites et autres soucis, fort désagréables.

Je débute et découvre ce concept fantastique, donc, je vais partager mon expérience au fur et à mesure que j’avance en ce terrain inconnu. Mes expérimentations seront les vôtres  à travers ce blog!

Dans ce premier article, je vais un peu introduire ce super-concept.

 

SOMMAIRE:

 

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Pourquoi la permaculture ?

Avec la hausse des prix des aliments de base, parallèlement à la diminution de leur qualité à cause de l’agriculture intensive (pesticides et autres traitements contre nature), mais aussi de leur qualité gustative, les légumes des potagers, les petits fruitiers et les arbres des vergers reviennent de plus en plus dans les jardins de nombreuses personnes.

Un autre problème important est l’appauvrissement du sol. En effet, les plantes puisent leurs ressources dans le sol, chaque année un peu plus, mais les amendements et engrais qu’on apporte en agriculture conventionnelle se composent en général d’azote et de phosphore. Les plantes poussent avec ça, alors on ne se casse pas la tête ! Et où sont passés les autres minéraux ? Comme conséquence, nos légumes sont bien moins riches en nutriments aussi !

Regardez comme il n’y a rien, ou presque, qui pousse dans ces terres nues, contaminées et épuisées. Si l’homme veut encore espérer un lendemain, il est temps de passer à l’action et de changer cela. Il faut se relier avec la nature, de réforester les terres massivement, de retrouver ce lien, cette harmonie perdue jadis!

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En plus, le jardinage conventionnel, prend pas mal de temps aux gens. Les oblige à travailler régulièrement dans le jardin, les oblige à rechercher une solution s’ils souhaitent partir en vacances, par exemple. Heureusement, il existe un concept différent, qui au lieu de lutter contre la nature, permet de collaborer avec elle.

Le but de la permaculture est, comme son nom l’indique, de mettre en place une culture permanente.

En fait, il doit se créer un équilibre entre les plantes, de sorte à ce qu’elles s’épanouissent et fructifient sans intervention de l’homme. Sauf en ce qui concerne la cueillette, bien sur ! En s’épanouissant, il se crée une abondance incroyable dans le jardin, qui ressemble de plus en plus à une jungle nourricière. Et ce qui est particulièrement génial, c’est qu’avec un terrain de taille raisonnable, il est tout à fait possible de subvenir aux besoins de toute une famille.

Une interaction et une symbiose se crée entre les plantes, elles ne sont plus concurrentes comme c’est le cas aujourd’hui dans la plupart des potagers! De quoi s’agit-il? Je vais en parler dans la partie 2 au sujet de la permaculture!

 

Les principes importants

Culture sur 3 à 7 niveaux (comme dans la jungle)

Il faut donc des arbres, arbustes et plantes basses.

La présence des arbres est capitale, car dans les 3 catégories que je viens de citer, ils sont les plus productifs. Il existe des variétés qui produisent des fruits, des oléagineux, mais aussi des feuilles, dignes de plus belles salades et très riches sur le plan nutritif.

Les arbustes, comme les groseilliers ou les framboisiers sont également très peu exigeants en entretien. Une fois qu’on les a planté, ils produisent abondamment ! Et il n’y a quasiment rien à faire, mis à part la cueillette.

cassis

Pour la dernière catégorie, également, les choix judicieux doivent être faits. Il s’agit notamment de planter des variétés rustiques, vivaces ou se ressemant facilement. Il est vrai, qu’avant que certaines variétés puissent s’épanouir, il faut des fois enrichir le sol en humus et rétablir l’équilibre. Pour cela, il est indispensable de toujours couvrir le sol avec un paillage organique (herbe tondue, herbes coupées, broyats de branches, paille bio, ah oui quand même sans pesticides, hein ?)

Les monocultures traditionnelles, surtout si elles sont répétitives au fil des ans, ainsi que l’absence des arbres appauvrissent le sol. Quand le feuillage des arbres tombe en automne, il se décompose au sol, ce qui forme une belle couche d’humus. Dans le sol, parallèlement, il y a un équilibre et une grande richesse d’êtres vivants qui font des boulots indispensables de toutes sortes. Et chacun occupe sa niche ! Chacun a son rôle ! Retourner le sol, c’est perturber toute cette vie !

Quelles variétés choisir ?

Les variétés doivent être adaptées à la région, vivaces ou se ressemant d’elles-mêmes facilement. Les plus robustes et les plus rustiques possible, bien adaptées au climat de votre contrée, mais aussi à la nature du sol, la situation de votre terrain. Des fois, une plante peut se plaire à un endroit, mais pas à un autre. Essayez, testez, expérimentez!

Idéalement, il doit y avoir des plantes partout, chaque centimètre carré de terre doit être occupé, mais avec les débuts de la mise en place de la permaculture, on peut aussi utiliser les mauvaises herbes qu’on a fauché en guise de couverture.

Le sol

Couvrir le sol au maximum pour éviter qu’il ne se dessèche de trop. Ça permet de limiter les arrosages, ce qui est une excellente nouvelle! En hiver, le refroidissement est également moindre, mais n’oubliez pas de couvrir le sol avant que les premières gelées arrivent, sinon, au contraire, il mettra trop de temps à se réchauffer. Et en plus, les mauvaises herbes auront bien plus de mal à se frayer un passage et seront bien plus facilement éliminables!

Il y a aussi un autre point extrêmement important : un sol fertile est un sol qui grouille de vie. Non seulement les vers de terre, mais aussi des batraciens, des mollusques et des colonies entières de micro-organismes et champignons dans un équilibre naturel. Aucune nécessité d’intervenir et de perturber tout ce petit monde.

grenouille

Évitez donc de bêcher et de retourner la terre. Cette action, si répandue en agriculture conventionnelle, détruit l’équilibre de la vie du sol.

Laissez les plantes se répandre comme elles le veulent, ne concentrez pas les mêmes cultures en carrés; cela permet d’éviter les invasions destructrices de parasites sur l’ensemble de la culture. Les maladies non plus ne frappent pas les cultures dans un environnement où règne la diversité et l’abondance.

Ensuite, au niveau des conseils, je pense que ça s’arrête plus ou moins à ça pour le moment … Il va falloir que je me renseigne davantage et teste tout ça dans mon jardin … :p

 

Pour conclure

La plus grosse partie de la permaculture consiste dans l’observation de la nature et l’expérimentation, car il y a autant de cas de figures que de terrains et de climats.

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Comme, depuis le début de cette année, je viens de m’engager sur cette voie, je vais partager mes expériences avec vous depuis le début.

Mais ce qui convient à un sol de nature argileuse, mais toutefois assez riche, car j’ai de la chance d’avoir pas mal d’arbres, pourrait ne pas convenir à d’autres.

De plus, le climat belge est suffisamment pluvieux pour ne pas avoir à penser à des systèmes d’irrigation très souvent. Mais de l’autre côté, la période d’ensoleillement est bien plus limitée que dans des pays plus au Sud.

Expérimenter, observer et tirer ses propres conclusions par rapport à son terrain est donc la démarche clé à suivre !

Je tiens à préciser, qu’à partir du moment où l’on maîtrise les bases du jardinage, on peut se lancer à l’aventure. C’est en observant et en faisant des erreurs qu’on acquiert la si précieuse expérience !

Il faut également bien se renseigner sur les besoins de la plante que l’on désire acquérir.

Pour terminer, je partage avec vous ce merveilleux documentaire sur la ferme de Sepp Holzer. Sa ferme, parfaitement viable et 100% écologique m’inspire énormément! J’aimerais bien réussir à faire comme lui!

 

Sur ce, mon article arrive à la fin. Je serais ravie, que vous donniez votre avis sur la permaculture et que vous partagiez votre expérience avec moi dans les commentaires.

Vous êtes également invité à partager cet article avec vos amis et de vous inscrire à la newsletter du blog ! Je vais encore publier des tas de choses intéressantes ! :p

A bientôt sur elenarou ! Que la Force soit avec vous !

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