Quelques concepts hyper importants pour une permaculture réussie

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Catégorie: Maison harmonieuse
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Namasté, chers lecteurs de mon blog !

Aujourd’hui, je vais continuer sur le sujet de la permaculture! Depuis mon premier article et quelques essais au jardin, j’ai continué mon apprentissage de ce concept et quelques notions très intéressantes m’aident à avancer dans cette direction!

Ces concepts relèvent de la compréhension profonde et complète de notre écosystème, de notre planète. De plus, le concept de permaculture nous relie à la nature, mais aussi à notre être profond. C’est une philosophie qui s’inscrit parfaitement dans la démarche d’éveil spirituel et de la détoxification de l’organisme en profondeur ! Une transformation de vie et de jardin profonde !

Le système agricole d’aujourd’hui, basé sur la labeur, le manque et la consommation (une vingtaine de calories utilisées pour en produire une seule calorie végétale, du délire quoi!), est tout aussi inefficace que le système de production d’alimentation, de santé, de l’énergie et de pétrochimie! Il serait donc préférable de se diriger vers une alternative bien plus efficace, éthique et écologique, qui préserverait la planète pour les générations futures et leur fournirait l’abondance qu’on n’a pas, mais qu’on va reconstruire.

Pour espérer un avenir convenable, il faut produire plus que consommer et aussi régénérer les sols de notre planète, aider la vie à s’y réinstaller ! Attention cependant que ces notions sortent totalement des notions de jardinage communes. En fait, il faut comprendre que’il faut dans un premier temps faire le nécessaire pour que la permaculture prenne place. Un peu comme le passage à l’alimentation vivante, c’est une véritable transmutation alchimique précédée d’une période de transition !

Mais quels sont ces principes de base d’une forêt nourricière, si différents des pratiques agricoles porteuses de mort ?

 

SOMMAIRE:

 

 

Les mycorhizes, un réseau symbiotique, qui relie les plantes

Les mycorhizes sont des champignons microscopiques, dont les filaments colonisent les racines des plantes d’un écosystème sain et équilibré. Ainsi, se crée une relation symbiotique, donc réciproquement profitable entre les plantes et les champignons!

Pendant que les plantes fournissent les sucres, issus de la chlorophylle, aux champignons, ces derniers envoient leurs filaments bien plus loin que toute racine, afin d’aller chercher des minéraux, indispensables aux plantes pour grandir, fructifier et s’épanouir! Ils peuvent même décomposer les roches pour en extraire des minéraux et argiles pour les plantes ! Autant dire que, malgré leur taille minuscule, le rôle qu’ils jouent dans la fertilité des sols n’est pas du tout anodin !

Le sol est tout, sauf un substrat stérile! Il grouille de vie, de micro-organismes et d’animaux plus grands, comme les insectes, les vers de terre, les batraciens, les reptiles et les petits rongeurs. Cette richesse doit absolument rester en équilibre et alors un monde de joie, d’harmonie et d’abondance s’ouvre à nous! En effet, chacun des animaux a sa tâche qui lui est propre dans cette immense pépinière !

Dans un sol, où il y a beaucoup de mycorhizes, les plantes poussent plus vite, elles sont plus saines et plus vigoureuses. Les parasites pathogènes ne peuvent déstabiliser un environnement aussi harmonieux! Bien sur, ils ne sont pas les seuls à jouer un rôle… Les vers de terre et les racines des plantes aèrent le sol, la plupart de ses habitants y défèquent, les feuilles et les branches mortes tombent, … et tout ça augmente sa fertilité.

Mais pourquoi alors notre monde est si dévasté? Pourquoi les terrains s’appauvrissent et les écosystèmes s’écroulent?

Parce que les mycorhizes, et les autres êtres aussi, d’ailleurs, ont quelques conditions pour proliférer en toute tranquillité : le sol ne doit pas être retourné, le sol doit être couvert, car, comme tous les champignons, les mycorhizes adorent l’humidité! Ils en fournissent d’ailleurs à leurs plantes hôtes, ce qui leur donne une meilleure résistance à la sécheresse !

A part le bêchage, évitez aussi les engrais, surtout s’ils sont azotés (1 seul minéral en abondance => déséquilibre!). Mais, même, si vous avez les mycorhizes, ils s’occupent de tout ! Vous n’avez pas besoin de fertiliser ! Et évidemment, oubliez les pesticides, fongicides et autres horreurs de ce genre, même bio !

La nature, on ne la combat pas, autrement c’est perdu d’avance ! Il serait bien plus judicieux d’observer, d’apprendre à la connaître et à agir en accord avec ses lois ! Ainsi, on pourrait se garantir bien plus de pérennité.

 

Densité, densité et encore densité + diversité !

Les végétaux ne sont pas faits pour pousser par mottes, par rangées ou en décrivant une forme farfelue ! Les végétaux sont faits pour pousser les uns proches des autres, avec une énorme variété d’espèces côte à côte. Bien mélangés, chaque petite niche remplie, horizontalement, mais aussi verticalement!

Chaque plante joue son rôle et elles ne puisent pas toutes les mêmes nutriments. Quand elles perdent les feuilles ou meurent, pareil, chacune fournit des minéraux différents. Cette variété minérale est garante de la richesse du sol !

Au niveau vertical, la forêt primordiale et nourricière peut comporter environ 7 étages! Une grande diversité d’espèces animales et végétales y vit en harmonie. Pensez aux arbres de tailles diverses, aux lianes, une vraie jungle !

Les plantes et les animaux contribuent naturellement à la formation du humus, qui fertilise le sol sans aucune intervention extérieure. Feuilles mortes, fientes, animaux et plantes mortes, …

Et la meilleure nouvelle, c’est que ce système se remet en place tout seul aussi, un peu comme le corps humain tend à se régénérer et à guérir de tout pour peu que les conditions soient favorables !

Il faut juste un certain temps … D’abord des petites plantes annuelles, bisannuelles qui viendront pousser et mourir sur ce sol, qui va s’enrichir progressivement. Peu à peu, les organismes microscopiques coloniseront la terre aussi, suivis d’insectes et petits animaux. Puis, des jeunes arbres pourront démarrer leur croissance sous la protection bienveillante des ronces et autres plantes épineuses.

En toute logique, il faudrait quelques dizaines d’années pour un terrain pour se régénérer complètement. Sauf si le niveau de déséquilibre est tel qu’il faille un coup de pouce. C’est, par exemple, le cas avec les déserts ! Il faudrait vraiment qu’on les reverdisse d’urgence !

Au fait, question pour un champion: à votre avis, les déserts sont-ils apparus de façon naturelle ou serait-ce à cause des hommes ? N’hésitez pas à proposer vos théories classiques ou complètement farfelues dans les commentaires ! :p

Si vous aimez les variétés potagères, rien ne vous empêche d’avoir un coin potager dans une permaculture. Pensez le rapprocher de la maison pour avoir davantage l’œil dessus. Il demandera du travail contrairement aux plantes plus robustes et aux arbres du verger. Mêlez les cultures au maximum et pensez également aux plantes compagnes, qui vous éviteront pas mal de désagréments. Avec la diversité, vous passerez à côté des maladies!

 

Plein Soleil ou pas? Adieu les paradigmes!

La lumière directe du Soleil n’est pas bonne pour la plupart des plantes. Elles se porteraient bien mieux à l’ombre des arbres, car la photosynthèse fonctionnerait plus efficacement. Mais, évidemment, dans un sol bien riche et équilibré, car aujourd’hui, il se peut que ce principe ne fonctionne pas à tous les coups ! A l’ombre d’un arbre, mais dans un sol pauvre, sans mycorhizes, ça risque de ne pas marcher.

Et pour confirmer ce que je dis, pensez un instant aux arbres. Leur feuillage n’est pas exposé à la lumière directe du Soleil. Seules les feuilles de la couche extérieure l’est et c’est de loin pas la plus nombreuse, ni celle qui produit le mieux la chlorophylle ! Et toutes ces plantes, qui montent en graines bien trop vite en plein Soleil ?

Environ 10% des plantes se portent bien au Soleil. Ce sont ces fameuses plantes, qui s’incrustent les premières dans un terrain vague pour que le long processus de la régénération des sols puisse démarrer.

Bien sur, n’oublions jamais non plus les particularités régionales: en Belgique, par exemple, il faudra une canopée moins dense qu’au Sud du Portugal, car le Soleil sera bien moins cuisant et l’exposition bien moins longue. Il faut apprendre à gérer la lumière pour toutes ces plantes. Chacune a son niveau d’ensoleillement optimal.

 

Laissez le sol tranquille!

Comme j’ai déjà pu vous l’expliquer dans le premier article, le sol ne doit pas être bêché et doit être constamment couvert par une belle couche de mulch. Certaines couvertures, comme la paille se déposent en grosse couche d’une quinzaine de centimètres. D’autres, en revanche, comme les tontes de gazon – pas plus de 3 cm!

On peut aussi utiliser des copeaux et des broyats de branches, des coques de coco, de noix, des feuilles mortes, … et, bien sur, n’oubliez pas aussi de belles plantes couvre-sol ! Aucun déchet, tout doit trouver sa place pour retourner dans le circuit naturel. Compostez sur place directement ou en tas, faites des purins avec vos plantes.

Cette couverture permet de nourrir le sol car elle se décompose. Les sols légers se densifient et les sols lourds s’allègent. Tout se rééquilibre ! Pensez à renouveler régulièrement la litière, car le sol ne doit jamais se dénuder !

Et d’une autre part, le mulch permet également de garder davantage d’humidité dans le sol, de limiter la propagation des plantes indésirables et de stimuler la vie biologique du sol.

Mais que faire si votre sol est vraiment trop compact ? L’usage d’une aérobêche peut vous dépanner.

 

Variétés rustiques, robustes et sauvages

La plupart des variétés potagères ont tellement été sélectionnées qu’elles ne seraient plus capables de survivre dans la nature. Si l’on favorise le facteur grosseur et goût, ce sera toujours au détriment d’un autre critère. Par exemple, de la robustesse et de la capacité de la plante à s’adapter à son environnement.

De plus, l’univers des plantes sauvages est fascinant et est à redécouvrir absolument ! Nombreuses d’entre elles sont comestibles et délicieuses. Et, cerise sur le gâteau, elles nourrissent tout autrement que les maigres salades de culture !

Depuis le début du printemps, je prépare régulièrement des smoothies verts à l’ortie et à la banane. Et vous savez quoi ? Je viens de prendre conscience d’un truc extraordinaire ! Si avec d’autres aliments, j’ai tendance à trop manger et ressentir une sorte de vide et d’insatisfaction, après un smoothie ortie, je me sans nourrie en profondeur ! Un sentiment incroyable de bien-être m’envahit et aucune envie ne vient m’ennuyer pour aller grignoter encore quelque chose !

Heureusement, il n’y a pas que les orties. On peut aussi essayer le plantain, le pissenlit, l’armoise, le chardon, la berce, le chénopode Bon Henri, … et des tas et des tas d’autres plantes ! On peut aussi décorer les salades et les autres préparations avec des fleurs de capucine, de souci, de bourrache, de bleuet, de guimauve, de primevère, … Tout un nouveau monde de saveurs et de couleurs s’ouvre à nous lors d’expérimentations crulinaires !

Pour terminer ce paragraphe, je dirais que j’espère de tout cœur que cela vous donne envie de ranger les herbicides polluants de côté et vous lancer dans une expérience toute nouvelle… Terminons avec une belle citation:

Qu’est-ce qu’une mauvaise herbe ? Tout simplement une plante dont on ne connaît pas encore les vertus (ou qu’on les ait oubliées). [Ralph Waldo Emerson]

 

Observation de la nature

Observer, réfléchir, comprendre ! Faire des essais, observer encore ! Réussir, essuyer des échecs, rectifier le tir, apprendre de ses erreurs … Comme l’a dit Léonard de Vinci, celui qui se donne un autre maître que la nature se trompe !

Un concept important dans la nature, c’est que si une plante particulière pousse à un endroit particulier, c’est en général pour corriger un déséquilibre. Une fois qu’elle a joué son rôle elle disparaît spontanément, laissant la place à d’autres. En laissant les plantes faire leur travail, nous aidons nos sols à devenir de plus en plus fertiles.

Un autre tout aussi important, c’est que dans la nature tout pousse particulièrement bien quand deux conditions sont réunies: la chaleur et l’humidité. En comprenant cela, on peut booster la croissance de la forêt nourricière en devenir ! Voilà un peu pour les observations.

 

Les maladies sont là ? C’est que vous avez fait une erreur !

La concurrence entre les plantes n’est pas la règle. C’est seulement un fait dans nos conditions de vie actuelles: sol déséquilibré, écosystèmes perturbés. Mais, en vérité, les plantes ne sont pas concurrentes. Il y eut une époque, où l’homme vivait en symbiose avec la nature sans la ravager et la nature n’avait pas besoin d’interventions, telles que le bêchage et le désherbage.

Remettre la permaculture c’est rétablir la bonne santé de l’écosystème. Un peu de la même manière qu’on fait une détox pour son organisme ! Le monde hostile, rempli de vilains microbes prêts à vous sauter dessus n’est qu’un stéréotype de plus, une illusion ! Si le terrain est sain, aucune surpopulation de microbes n’est à craindre !

Il ne faut pas oublier que les microbes ne sont pas mauvais. Les conditions sont soit harmonieuses et alors ils rempliront un rôle symbiotique et positif, soit disharmonieuses et alors ils se multiplieront en excès pour corriger le problème de terrain. Le microbe n’est rien, le terrain est tout !

Les symptômes ne sont qu’un système de guidance pour nous indiquer que quelque chose ne va pas. Qu’une erreur a été commise. Et c’est à nous de trouver le souci et de le corriger ! :p

 

Bien structurer son plan d’action

Cela ne sert à rien de se tuer au travail. Ce serait tellement plus judicieux de bien étudier son terrain et de bien planifier la mise en place de la permaculture, car ensuite, grâce aux choix corrects, vous aurez bien moins de boulot ! Voici une liste non exhaustive des points importants dans le planning:

  • Telles plantes au Sud, telles autres plutôt à l’Ouest;
  • choisir un emplacement optimal pour la serre;
  • créer des massifs rocailleux;
  • ajouter des points d’eau (plutôt plein de petits endroits, plutôt qu’un seul grand. Mais tenez surtout compte de la place, dont vous disposez);
  • ajouter les arbres pour éviter les inondations et l’érosion, les espacer correctement;
  • planter des espèces adaptées dans les terrains en pente;
  • tenir compte du climat;
  • et de la nature du sol.

Et ensuite, procéder de la même manière pour les techniques à mettre en place:

  • Amender le sol (rééquilibrer sa structure);
  • mettre en place le compostage;
  • désigner l’endroit du potager;
  • installer l’aquaponie;
  • ajouter la culture de la spiruline;
  • faire des essais en électroculture, …

Tout planifier avec rigueur pour qu’une fois l’équilibre obtenu, il n’y aie plus qu’un minimum ou pas d’entretien et l’agréable travail de cueilleur! :p

Tenir un journal de bord: y noter les variétés qui posent problème dans la catégorie à éviter, noter également celles qui sont facile et surtout celles qui se ressèment d’elles mêmes. C’est les meilleures !

 

Pour finir, si vous êtes décidés à créer un verger nourricier, n’hésitez pas à aller voir le site autour des fruitiers rares, il regorge d’informations très précieuses! Vous découvrirez de nouvelles variétés, que vous n’avez peut-être même pas encore imaginé! Ce serait chouette de découvrir de nouvelles saveurs totalement inédites et, par la même occasion, d’enrichir la biodiversité de votre jardin!

Avant de vous dire à la prochaine une fois de plus, je souhaite toucher un mot au sujet d’un super film au sujet de la permaculture, qui sera bientôt disponible. Voici déjà un avant goût:

Perso, ça me donne envie d’aller le regarder! Et vous ?

 

Bon, là, j’ai vraiment fini! A la prochaine sur ce blog!

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Que la Force soit avec vous!

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